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Vers 9 h 30, les poubelles servant de barricades s’embrasent. Les policiers, qui se positionnent à distance du groupe de casseurs, essuient une pluie de projectiles. Les manifestants, environ 200 personnes, sont repoussés en direction de la patinoire de Mantes, à l’entrée du Val Fourré. Sur le chemin, d’autres poubelles sont mises à feu, des voitures sont retournées, saccagées, incendiées. Les plus virulents ont même agressé un automobiliste, pour lui dérober ses affaires.
Entre 10 heures et 11 heures, le groupe de casseurs va et vient dans la rue Marcel-Fouque, entre la patinoire et les abords du lycée, multipliant les actes de vandalisme sur son passage. « Ceux-là n’ont aucune revendication. Ils cherchent juste l’affrontement avec la police », constate, atterrée, une lycéenne venue manifester pacifiquement.
Puis, vers 11 h 30, une trentaine de policiers en tenue anti-émeute se positionne à l’entrée de la rue Marcel-Fouque, à environ 200 mètres d’un groupe de 150 jeunes. Ces derniers, surexcités, n’hésitent pas à venir au contact pour lancer des projectiles : barres de fer, cailloux, bouteilles.
Les fonctionnaires chargent, les émeutiers se replient. Arrivés à l’autre extrémité de la rue Marcel-Fouque, pris en tenaille par d’autres policiers, ils tentent de trouver refuge… aux Restos du cœur. « L’employé n’a même pas eu le temps de fermer le portail. Ils sont passés en force », raconte un témoin de la scène. Il n’y a pas eu de casse.
es policiers sont donc allés les cueillir dans les locaux de l’association. « Ils pensaient sûrement pouvoir ressortir par l’autre côté », poursuit ce témoin. Certains se sont retrouvés piégés dans la cour du pavillon. Les forces de l’ordre les ont plaqués au sol et contre les murs, avant de les fouiller méthodiquement, un par un.
D’autres, une cinquantaine environ, ont carrément pénétré à l’intérieur du bâtiment. « Ça m’a surpris de les voir entrer, raconte une bénévole. Certains se cachaient, d’autres m’ont aidé à ranger les rayons. Puis la police est arrivée. À ce moment-là, j’ai quand même eu peur. » Les policiers les ont fait sortir et les ont tous positionnés à genou, côte à côte, sur plusieurs rangées.
Les 148 interpellés sont âgés de 15 à 19 ans selon les premières informations. Vingt-six d’entre eux étaient en possession d’armes (cailloux, marteaux, barres de fer, protège-tibias) ou ont été identifiés comme les meneurs du mouvement.
L’un de ces adolescents a tenté de s’enfuir, menottes aux poignets, peu après son arrestation. Mouvement de panique sur le parking des Restos du cœur : policiers à pied et en voiture sont partis à ses trousses et l’ont ramené rapidement.
Tous été placés en garde à vue pour « participation à un groupement armé ». Leur évacuation vers les différents commissariats des Yvelines a pris plusieurs heures. Beaucoup n’avaient, semble-t-il, jamais eu affaire à la police auparavant. Ce qui frappe, c’est le visage et le physique très juvénile de nombre d’entre eux, qui n’en menaient pas large une fois menottés.
εν τάχει
9.30 βάζουν φωτιές σε κάδους και οδοφράγματα, πάει αστυνομία και τους απωθεί. ακολουθεί βροχή από πέτρες κ.α
10-11 απομακρύνονται συνεχίζοντας βανδαλισμούς / περισσότερες φωτιες αναποδογυρίζουν αυτοκίνητα την πέφτουν σε έναν οδηγό - απόπειρα ληστείας κτλ
κατά τις 11.30 βρίσκονται απέναντι σε ματ, αρχίζουν να πετάνε αντικείμενα- μολότοφ κτλ τα ματ εφορμούν, ο εσμός νεολέρας μπαίνει σε ένα (κέντρο σίτισης - άσυλο αστέγων).. Δεν μπορουν να διαφύγουν από την πίσω πόρτα και εγκλωβίζονται. τα ματ τους βγάζουν έναν έναν έξω και εξου ου και οι φωτο.
ακολουθεί ταυτοποίηση προσαγωγές και συλλήψεις
απλά και όμορφα